Un temps de réflexion
Il est recommandé d’espacer les séances de kinésiologie de trois semaines. Cet intervalle permet au consultant de prendre suffisamment de recul pour intégrer les changements survenus lors de la séance précédente. Je vous invite à lire l’article “Quel délai pour ressentir les bienfaits d’une séance ?” pour en savoir plus.
La variabilité des besoins
Dans certains cas, une seule séance peut être suffisante, notamment lorsque la problématique est récente ou si l’on est suffisamment prêt à opérer des changements significatifs. Par exemple, si vous êtes confrontés à un stress ponctuel ou à un blocage émotionnel spécifique, il est possible de ressentir une amélioration notable après la première séance.
Il est important de noter que la kinésiologie agit également sur des niveaux profonds et que même lors d’une amélioration rapide, il peut nécessiter une consolidation ou un suivi pour s’assurer que les bénéfices perdurent.
Pour d’autres personnes, il peut être nécessaire d'effectuer un nombre plus élevé de séances, surtout si l’objectif est de travailler sur des problématiques complexes ou chroniques, en profondeur. Par exemple, des traumatismes anciens, des schémas de comportement enracinés ou des déséquilibres énergétiques persistants, peuvent nécessiter un travail plus long et plus ciblé. Pour finir, il arrive souvent qu’en cours de route, des thématiques liées émergent, nécessitant des séances pour les explorer et les équilibrer.
Une séance peut-elle suffire ?
Il serait irréaliste de penser qu’une seule séance de kinésiologie puisse résoudre les problématiques de toute une vie. La kinésiologie peut offrir des outils puissants pour améliorer son bien-être, mais la transformation est un processus continu. La question est de savoir où nous en sommes, où voulons nous aller et enfin jusqu’où sommes nous prêts à aller. Ces trois questions nous permettent d’entrevoir la durée de l’accompagnement.
Responsabilité et liberté
Il est crucial de rappeler que le kinésiologue ne dicte pas le nombre de séances nécessaires. Ce choix appartient au consultant, en fonction de ses ressentis et de ses objectifs. Le consultant doit se sentir libre de décider de poursuivre le travail d’accompagnement ou d’arrêter à tout moment. Cette approche respecte l’autonomie et le rythme de chacun.
Article rédigé le 2024-09-16 par : Audrey Morenne - Kinésiologue Clermont-Ferrand